Tout ce que vous devez savoir sur cette fibre versatile afin de faire des choix judicieux pour votre entreprise de services hospitaliers ou de santé.
Origines et variétés

Le coton est une fibre textile naturelle, provenant de plantes du genre Gossypium. Il en existe plus de 50 espèces à travers le monde, originaires pour la plupart de régions tropicales et subtropicales. Elles peuvent pousser jusqu’à deux mètres de haut.

Gossypium herbaceum et Gossypium arboreum sont principalement cultivés en Asie, et ont des fibres courtes et plus épaisses. Le Gossypium barbadense, originaire des tropiques, donne le coton qu’on appelle « Égyptien », avec de longues et fines fibres. C’est le coton le plus recherché. L’Égypte n’a d’ailleurs commencé sa culture commerciale qu’à partir du début du19e siècle. Le Gossypium hirsutum, provenant d’Amérique centrale, est le plus répandu, avec des fibres de taille moyenne. On le retrouve dans plus de 90 % de la production mondiale.

Une culture millénaire

D’anciennes traces de culture du coton, datant de plus de 2500 ans, ont été retrouvées en Inde et au Pakistan. Cependant, il était également cultivé en Amérique du Sud à la même époque. Le nom que nous lui donnons aujourd’hui s’inspire probablement du mot arabe « qutun ».

On utilise les longues fibres contenues dans la capsule, à l’intérieur de laquelle se retrouvent les graines de coton. Elles sont naturellement d’une couleur blanc crème. D’autres parties du cotonnier sont aussi utilisées pour fabriquer de l’huile et du fourrage pour les animaux.

La majorité de la production provient désormais de la Chine, de l’Inde et des États-Unis. Bien que reconnues historiquement pour leur coton, l’Égypte et la Turquie ne comptent que pour une fraction des exportations actuelles.

Tout est dans la fibre!

Deux caractéristiques sont fondamentales pour déterminer la qualité de la fibre du coton : sa longueur et sa finesse (plus elle est fines, mieux c’est). La longueur de la fibre utilisée dans l’industrie textile varie entre 18 et 40 mm. Les fibres les plus courtes sont utilisées pour faire des boules de coton à usages divers alors que les plus longues sont filées.

De la fleur au fil

Une fois récoltées, les fleurs de coton sont séchées, nettoyées des impuretés et égrenées, afin de séparer la fibre blanche. Le coton est livré dans de grosses balles compactes. Elles sont ensuite traitées dans un batteur, qui va finir de les nettoyer et créer ce qui ressemble à un très long matelas, la nappe. Les fibres sont ensuite cardées à travers des tambours roulants, où elles vont être démêlées et alignées dans la même direction pour former un voile de carde. A cette étape de la production, il est possible de choisir de peigner le coton. Le peignage permet d’éliminer les fibres les plus courtes, créant ainsi un coton dit « peigné » de meilleure qualité. A la fin du cardage, on obtient un large fil duveteux et léger, le ruban. Celui-ci est ensuite étiré avec une légère torsion, de différentes façons, jusqu’à produire une mèche, puis finalement le fil. Le sens de la torsion et le nombre de tours qu’on donne au fil va affecter sa résistance et son apparence. Il est alors enroulé sur des bobines.

RÉFÉRENCES

  • Jeanguyot, Michelle (2008). Le coton au fil du temps. Quae Editeur. 144 p.
  • Whyman, Kathryn (1988) Les textiles. Collection Ressources d'aujourd'hui. Éditions Gamma, 32 p.
  • Hallett, Clive (2010) Mode : Guide des textiles - Les fibres naturelles. Eyrolles, 208 p.
  • Reis, Danielle ( 2006) Le monde des fibres. Belin, 351 p.
  • Cook, J. Gordon (2008) Handbook of textile fibres. Vol.1 - Natural Fibres.
  • Woodhead Publishing Ltd, 208 p.
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